Même si travailler en indépendant procure parfois de la flexibilité, être indépendant génère aussi des difficultés administratives. Effectivement, un travailleur indépendant conçoit lui-même son emploi générant des charges sociales. Il est donc dans l’obligation d’effectuer bon nombre de tâches administratives, à l’instar des cotisations sociales, médecine professionnelle… Il doit aussi accomplir les démarches que lui impose son statut. Il importe donc pour lui d’appréhender la manière du fonctionnement du calcul et du paiement des charges sociales.
Les charges sociales
Un travailleur indépendant auto-entrepreneur est tenu de payer ses charges sociales quand il déclare son CA mensuel ou trimestriel chez URSSAF afin que sa protection sociale soit validée. Selon son activité, il doit payer 13 à 23 %. En payant ses charges sociales, le travailleur ne bénéficie pas nécessairement d’une couverture sociale. Pour un travailleur en EURL ou en SARL, les cotisations sont payées suivant un forfait pour les deux premières années d’activité. Effectivement, étant travailleur non salarié, au début de l’année, le RSI l’exige à payer des cotisations prévisionnelles de 7 000 € pour la première année, et 10 000 € pour la deuxième année. En fonction du domaine d’activité, les charges sociales du travailleur varient de 30 et 45 %. Dès que les deux premières années d’activité sont écoulées, la méthode de calcul des cotisations change. Le calcul engendre assurément des régularisations. Au cas où le travailleur n’aurait pas réglé toutes ses cotisations, il est amené à les payer.
Les charges diverses
Hormis les charges sociales, le travailleur indépendant doit aussi songer aux dépenses liées aux frais de matériels, le loyer du local où il travaille, l’achat des meubles, le paiement de la facture de l’électricité, d’internet, et les divers frais de transport. Sur la somme qu’il gagne en rémunération, le travailleur est tenu de mettre de côté une partie de son salaire pour le règlement de ses charges, son impôt… Il utilise aussi ce qu’il gagne pour son réinvestissement ou pour son avenir. Selon certains travailleurs indépendants, ils sont amenés à réserver 20 % de bénéfices à la fin de l’année.