Le statut freelance désigne en général un travailleur indépendant. Le travail en indépendant touche de nombreux métiers, notamment la profession libérale ou les activités en freelance. Le freelance est alors défini comme étant une personne qui vend ses services à un particulier ou à une entreprise. Ce dernier réalise le plus souvent des prestations intellectuelles. D’ailleurs, on peut trouver des freelances dans les secteurs du graphisme, de la formation, du conseil aux entreprises, de la communication ou encore de l’informatique. En tant que freelance, vous êtes le patron de votre entreprise. Une position qui demande beaucoup de responsabilité.
Le choix de statut pour un freelance
Avant de continuer, je tiens à préciser que le freelance n’est pas un statut social. Ainsi, ceux qui veulent être en freelance doivent tout d’abord choisir un statut social, un cadre juridique qui leur permet de développer leurs activités en toute légalité. Sachez que le choix du statut détermine le régime fiscal et social du freelance. En outre, vous pouvez parfaitement choisir le statut d’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée), auto-entrepreneur ou encore de profession libérale.
Le régime social d’un travailleur indépendant
Il est admis qu’un freelance est un travailleur qui travaille à son propre compte. Ainsi, au niveau de la loi, le statut de freelance est opposé au statut de salarié. La différence entre les deux statuts réside donc sur l’existence ou non d’un lien hiérarchique. En effet, un freelance ne travaille pas pour un employeur, contrairement à un salarié. Cependant, un travailleur indépendant peut socialement et fiscalement être un assimilé-salarié. Cette qualification permet de profiter des avantages fiscaux et sociaux des salariés, mais vous êtes juridiquement considéré comme un freelance. Grâce à ce statut, vous pourrez alors bénéficier de la protection sociale du salarié.